Comment prendre les bonnes décisions ? 8 conseils pour nous aider à être heureux

Comment prendre les bonnes décisions ? Question fondamentale pour vivre libre et heureux. 

Vivre libre, c’est prendre des décisions. Vivre heureux, c’est avoir pris les bonnes décisions.

Alors, prenons la question à l’envers. Qu’est-ce qui nous empêche de prendre les bonnes décisions ?

Un ensemble de peurs. La peur est un signal d’alarme qui annonce un danger. Mais dans la prise de décision, le danger n’est pas forcément là, et vient des conséquences de notre décision. Ce qui est encore plus bloquant.

Quelles sont ces peurs ?

Elles sont nombreuses… Peur du conflit. Peur de décevoir. Peur de perdre. Surestimer les conséquences. Ne pas se sentir légitime…

Commençons par la plus… déstabilisante :

La peur de ne pas faire le meilleur choix : 

Parmi les choix alternatifs, je me rends compte que la solution que j’ai choisie s’avère moins bonne que les autres. Par exemple : Je m’aperçois que si j’avais choisi de prendre la route nationale, je serais arrivé plus tôt, car les bouchons qu’on m’avait annoncés ont effectivement eu lieu.

La simple crainte de ne pas prendre la meilleure décision est déjà bloquante. On entre dans un cercle vicieux. Car peu importe le contenu des choix possibles, l’idée même de ne pas prendre la meilleure décision fait peur. Ça nous bloque, et nous empêche de regarder le fond du problème. 

Conseil N° 1 : S’exercer à prendre des décisions.

Pour prendre des décisions, il faut…  prendre des décisions ! 😉

La décision nécessite un effort. Choisir, c’est comme un muscle. Il faut l’expérimenter et le développer. On se nourrit de ses expériences vécues. 

Plus on a d’expériences, plus le capital intuitif se développe et moins on aura à réfléchir pour prendre des décisions.

Donc il faut aller au contact. Forcez-vous à choisir ! Au début, cela peut paraître difficile. A la la longue cela apporte beaucoup de satisfactions.

Conseil N° 2 : Analyser ses prises de décisions

Repenser à la situation qui nous a conduit à choisir telle ou telle solution, peut nous aider. Surtout dans les choix difficiles. Essayer de ne pas se juger, mais de comprendre objectivement ce qui a poussé à aller dans cette direction.

Comme nous le verrons plus bas, plus on prend de décisions, plus on fait confiance à son intuition. 

Malheureusement, l’intuition s’appuie sur les similitudes. Mais toutes les situations, a priori identiques, ne les sont pas forcément. Essayez de déconstruire la situation que vous avez vécue, pour en faire une nouvelle expérience, sur laquelle l’intuition pourra se baser.

Le pire, dans une situation d’échec, c’est ne plus faire confiance en son intuition. Autrement dit, ne plus se faire confiance.

La peur des conséquences :

  • “Je suis sûr de ce qui va se passer si je tourne à droite ; je rentre chez moi.“ Choix facile.
  • “Je ne suis pas  sûr de ce qui va se passer si je tourne à droite” ; je crois que c’est un raccourci.” Alors j’hésite. Et les conducteurs derrière moi perdent patience.

La prédictibilité de la conséquence est l’indicateur pour la prise de décision.

Si je suis sûr de toutes les conséquences des choix qui sont à ma disposition, alors la peur est diminuée et le choix est plus facile.

Conseil N° 3 : Choisir parmi des choix rationnels.

Le choix est facile quand on connaît directement les conséquences, les bénéfices ou les pertes. Si entre deux offres, on m’offre plus pour le même prix, avec les mêmes conditions. C’est facile. 

Quand la prédictibilité est forte, le choix est simple. 

Comment augmenter la prédictibilité ? 

  • En alimentant son expérience, de l’expérience des autres (lecture, apprentissage) ou de l’expérience que l’on tire des décisions antérieures.
  • En se dotant d’outils qui permettent d’objectiver ses choix, de manière quantifiée.  Il ne s’agit pas d’un tableau qui met les avantages d’un côté et les inconvénients de l’autre (Cela prend du temps et reste très généralement dans l’à-peu-près), mais d’outils d’aide à la décision : ca peut aller d’une simple calculatrice pour savoir si je peux acheter tout ce que j’ai dans mon panier (un budget à respecter !), à un logiciel de calcul de rentabilité pour un investissement immobilier.

Malheureusement, la seule certitude des conséquences de mes choix ne sont pas les uniques éléments à prendre de compte. Quand l’effort pour accéder à mon choix est un élément de l’équation, tout se complique…

Conseil N°4 : Avoir l’esprit léger. Pas d’informations inutiles

Plus on amasse d’informations, plus il faut les traiter. Mais surtout, il devient difficile de déterminer quelle information est importante.

Il y a aussi les informations parasites. Ces informations qui n’ont rien à voir avec notre décision, mais qui nous accaparent. Non seulement elles encombrent l’esprit, mais elles nous dévient de notre objectif. (Comme les objets qui sont sous nos yeux)

Souvent, le plus dur dans la prise de décision, est de clarifier les choses et de hiérarchiser les informations en les simplifiant.

Dans ce cas, on peut sortir, simplement aller se balader, ne penser à rien, contempler… 

Peu à peu, les éléments importants vont ré-émerger.

Forcer le choix peut conduire à prendre des décisions avec ce que l’on a à l’esprit et ne plus voir l’essentiel. 

Par exemple, dans le choix d’une voiture, je ne regarde que le système de navigation, où les indications de navigations sont envoyées sur le pare brise, alors que j’oublie que la taille du coffre est déterminante pour mon usage.

Conseil N° 5: Lire ses émotions

Les expériences vécues sont chargées d’émotions. Il suffit parfois de ressentir nos réactions par rapport à une situation, pour prendre une décision.

Dans l’émission “Qui veut-être mon associé ?”, des entrepreneurs présentent leur projet  à des investisseurs privés pour demander un financement en échange d’une prise de participation dans leur entreprise.

A l’issue d’une présentation, un des investisseurs potentiels, prit immédiatement la parole, pour “passer”, dire qu’il n’était pas intéressé. 

Sa raison ? “J’ai passé un mauvais moment”. 

Ecoutez vos émotions. 

Pour certains, ça va être un mal de dos, d’autres l’ennui.
Pour Richard Bronson, le fondateur de Virgin, c’est l’excitation qu’il ressent ou qu’il ne ressent pas.

Conseil N° 6 : Visualiser le résultat. 

Essayez de vous imaginer en train de vivre le résultat de votre décision. Qu’est-ce qui change ? Est-ce mieux ? Moins bien ?

Si tout n’est pas encore très clair, que l’incertitude ne peut être levée, que le risque est grand, imaginez alors… le pire, et ce que vous feriez.

Dans les choix importants, qui risquent de tout bouleverser, on a tendance à surestimer les conséquences.

Prenons un exemple un peu extrême : vous vous ennuyez à votre travail, vous vous rendez compte qu’il n’y a pas d’évolution possible et que vous vous enfermez dans vos habitudes.

Vous envisagez de le quitter, vous former à nouveau métier autour votre passion. 

Imaginez que tout se passe mal, votre passion vous déçoit. Que se passerait-il ? Avez-vous les moyens de vous en sortir ? Est-ce la fin de tout ?

Est-ce que la solution que vous trouverez est pire que la situation actuelle ?

Conseil N° 7 : Écouter ses intuitions

Plus vous prendrez de décisions, plus il sera facile d’en prendre. C’est comme un nouveau pouvoir qu’on découvre. En tâche de fond, notre inconscient choisit. Il nous envoie des signes (des émotions par exemple) qu’on apprend peu à peu à décrypter.

Des recherches en neurosciences ont récemment montré que les décisions intuitives sont souvent les meilleures. Et si elles concernent un domaine d’expertise que nous connaissons bien, une situation de danger ou d’urgence, l’intuition est encore plus efficace. 

Conseil N° 8 : Exprimer clairement son choix

Un choix difficile nous fait hésiter. L’hésitation conduit à mal formuler notre choix.

Cela a deux conséquences : la mauvaise exécution de notre choix auprès des tiers, ou plus insidieusement, je me dis que j’ai choisi. Donc génial ! L’effort a porté. Mais pas du tout ! Effet régressif ! Ooops ! Comme ce n’est pas clair, rien ne se passe.

Exprimer clairement son choix clôture la décision. Premièrement, cela apporte du plaisir (ça y est, je l’ai fait !). Deuxièmement, cela permet de se mettre en mouvement !

Choisir nous met en mouvement

A chaque instant nous décidons d’agir ou pas.

Après avoir voyager un an, je me suis rendu compte que ce qui me rendait heureux n’était pas les destinations, qui étaient chacune un rêve (chacune un choix !), mais le fait d’être un “voyageur”. C’était juste… voyager.

Choisir rend heureux, car cela nous met en action, en chemin, vers un objectif. 

Et si l’objectif est ambitieux, chaque décision qui nous permettra de nous en rapprocher nous rendra un peu plus heureux.

En résumé, pour prendre de bonnes décisions :

Pour prendre de bonnes décisions :
N°1 : S’exercer à prendre des décisions.
N° 2 : Analyser ses décisions
passées
N°3 : Choisir parmi des choix rationnels, c’est simple
N°4 : Avoir l’esprit léger. Supprimer les informations inutiles
N°5 : Interpréter ses émotions
N°6 : Visualiser le résultat
N°7 : Écouter ses intuitions
N°8 : Exprimer clairement son choix

Et vous, avez-vous un truc à nous partager qui vous aide à prendre les décisions difficiles ? N’hésitez pas à laisser votre témoignage en commentaire.

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Photo by Nathan Dumlao on Unsplash

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