Vous avez décidé de vivre libre et heureux ? Félicitations !
Mais par où commencer pour ne pas être déçu ?
Disons qu’il y a le bonheur à long terme, et les petits plaisirs qui éclairent la journée et que l’on peut se créer à tout moment. C’est ceux-là que l’on va aborder.
Là encore, c’est une question de choix et de volonté.
Si être heureux et acquérir le pouvoir de se sentir libre se joue sur la durée, se ménager des petits plaisirs est à la portée de tous.
C’est extrêmement gratifiant et donc motivant d’entreprendre quelque chose et d’en ressentir un effet immédiat. Surtout que, dans notre cas, il s’agit d’être heureux.
Alors voici quelques trucs et astuces pour mettre le pied à l’étrier. Au moment où j’écris ces lignes, je constate trois axes d’actions qui nous rendent heureux.
- Mental : Agir sur soi et sa manière de voir le monde
- Corporel : Agir et entrer en contact avec le monde, plaisir sensuel
- Social : Interagir avec les autres
Vous pouvez commencer par en picorer dans chacune des catégories. Elles ne sont pas classés par ordre d’importance. Voyez cela comme une source d’inspirations.
A. Mental – agir sur soi – se dépasser
1. Sourire
Avoir le sourire met tout le monde dans de bonnes conditions. Dessiner un sourire sur son visage, même lorsque le coeur n’y est pas, active chez mon interlocuteur le fameux neurone miroir qui provoque le mimétisme chez l’autre. La personne en face de vous a toute les chances de nous rendre ce sourire.
Et donc, par double reflet, on sourit, pour de vraies raisons cette fois.
Essayez-le. Peu d’effort, pour un maximum de résultats.
Un jour, peut-être, ce sourire vous permettra de faire la rencontre qui changera votre vie.
2. Avoir un objectif réaliste par jour et le réaliser
Comme je le signalais plus haut, avoir un projet et le concrétiser est extrêmement gratifiant. Avoir un objectif par jour, même petit et le réaliser donne l’impression d’avoir réussi sa journée.
3. L’attente, la culture du désir de vivre quelque chose
Vous avez programmé un événement, aller à un concert par exemple. Ce concert ne va durer que deux heures. En revanche, s’il est dans un mois, vous avez des centaines d’heures pour y penser, vous projeter, et pourquoi pas réécouter les airs qui vous remplissent d’émotion ou vous donne envie de danser.
4. Reprendre ou trouver une activité dans laquelle on oublie le temps et qui nous stimule
Vous avez certainement expérimenté une activité dans lequel vous oubliez le temps, et sur lequel vous pouvez vous concentrer sans effort. Je ne pense pas à youtube, la télé, les réseaux sociaux, jeux vidéos ou Netflix. Je pense plutôt à quelque chose qui vous hâpe, non pas par mécanisme addictif, mais parce que vous y trouvez une motivation profonde.
Ce peut-être de la lecture, la construction d’une cabane, du jardinage, du bricolage, l’écriture… Peu importe. Ce qui vous fait oublier le temps, non pas par système (réseaux sociaux) mais parce que vous êtes bien dans cette pratique.
5. Faire quelque chose de ses mains
Faire quelque chose soi-même. Nous avons pris l’habitude, par manque de temps, manque de compétence, volonté d’aller au plus “pratique”, d’acheter plutôt que de faire les choses. Aujourd’hui, Internet nous donne la possibilité d’acquérir une foule de compétences.
Alors essayez de cuisiner quelque chose, de dessiner, de faire de la musique. Un jour, j’ai remplacé une chasse d’eau. Je n’y croyais pas, et pourtant je l’ai fait !
Cela m’a donné confiance en moi pour entreprendre d’autres choses.
6. Se libérer du temps pour vivre une expérience inconnue
Stimulez votre curiosité et allez vers quelque chose qui vous fait sortir de votre zone de confort. Essayer un nouveau chemin, visiter un nouveau quartier. Ou tout simplement, donnez-vous quelques heures pour partir sans but, au gré du hasard et des rencontres. Et… regardez ce qu’il se passe.
7. Penser à un projet qui enthousiasme et faire une action qui permet de le concrétiser
Avoir un projet, comme nous l’avons vu plus haut, est un moteur à bonheur. Ce n’est pas tant l’atteindre qui est important, mais la sensation d’avancer et toutes les opportunités qu’il déclenche.
Si vous n’avez pas encore trouvé votre projet de vie, ou votre mission de vie. Alors donnez-vous des objectifs plus simples. Par exemple, découper vos projets en petites actions et concrétisez-les chaque jour.
8. Ecrire dans un journal intime des bons moments passés et à venir.
L’écriture d’un journal intime est une porte spatio-temporelle.
Ecrivez ce qui vous est arrivé, comment vous l’avez ressenti. La mémoire ne conserve pas tout à fait les choses telles que nous les avons vécues. Ce sera l’occasion plus tard de revivre de grands moments de bonheur, ou de porter un autre regard sur des moments difficiles. En voyage, par exemple, on dit souvent que les grosses galères font les meilleurs souvenirs… quand tout se finit bien, évidemment.
Ecrire permet également, de prendre du recul sur ce qui nous arrive, et de libérer son esprit d’idées qui ne trouvent pas d’issues. Des regrets, des problèmes qu’on n’arrive pas solutionner… tout cela encombre les pensées et nous avons tendance, par accumulation “d’idées noires” à être triste ou malheureux. Reconsidérer les choses la tête froide relativise les choses.
Enfin, poser à plat des projets, est un premier pas vers leur réalisation. On commence à les vivre en les imaginant. Ensuite, en écrivant, on les précise et on dresse les premières étapes pour les réaliser.
Les prémisses du mouvement en somme !
9. Être reconnaissant de choses simples
Florence Servan Schreiber a écrit un livre sur ce qu’elle a appelé les 3 Kiffs. Cela consiste à écrire chaque soir dans son “carnet de gratitudes” trois choses pour lesquelles on est reconnaissant. Faire preuve de gratitude permet de s’ouvrir aux bonheurs de petites choses simples.
On peut être reconnaissant pour un rayon de soleil qui nous caresse le visage, pour le sourire d’un inconnu, pour quelqu’un que vous avez aidé et qui vous le rappelle lors d’une rencontre inopinée..,
10. Se lancer un défi :
Et si ….
Se lancer dans la pratique d’un nouveau sport, apprendre une langue étrangère, apprendre un instrument…
Oui, c’est possible. Et ça n’a jamais été aussi simple. Grâce à internet, vous pouvez vous lancer dans ces activités pour vous initier et puis pratiquer plus sérieusement en prenant des cours. Vous pouvez aussi vous motiver en trouvant des amis de “pratique”.
Lancez-vous le défi des 30 jours. Vous avez toujours eu envie d’apprendre l’espagnol, installez Duolingo et lancez-vous le défi de faire une session tous les jours pendant 1 mois. Vous risquez sérieusement de vous prendre au jeu.
B. Corporel / sensuel
11. Se dépenser physiquement :
Faire du sport nécessite certes de l’effort. Heureusement, c’est une source de bonheur, aussi bien mentales que corporelle. En effet, au bout d’un certain temps, le cerveau libère des endorphines. Cette libération accrue provoque un bien être général.
Cette libération agit également comme un anti-dépresseur. Les chercheurs ont remarqué que les patients qui pratiquent régulièrement un sport connaissent une baisse significative des signes de la dépression.
La libération d’endorphines améliorerait également le sentiment d’une meilleure considération et contrôle de soi.
Sans compter le plaisir de pratiquer. Beaucoup de sports, en particuliers collectifs sont basés sur le jeu. On ressent donc l’excitation de l’incertitude du résultat. Le développement de stratégie collective et la sensation de gagner ensemble sont également source de bonheur.
Donc, si vous ne le faites pas déjà, essayez de trouver votre sport. Et ceux qui en ont délaissé un, vous pouvez le reconsidérer avec la perspective d’une source de bonheur.
12. Faire du bien à son corps en mangeant sainement
Plusieurs études scientifiques tendent à montrer que manger sainement rend aussi heureux.
Certes, on peut se faire plaisir en mangeant des aliments flatteurs, ou addictifs (fortement dosés en sel, graisse, sucres…). Mais sur le long terme, les effets ne sont… pas très bons.
Nous voulons pointer ici des aliments à la fois bons au goût mais également bons pour son corps en favorisant l’optimisme par exemple.
Certains aliments sont “bon pour le moral”. Ils favorisent la sécrétion d’hormone qui donne une sensation de plaisir et là encore combattent la dépression.
Les céréales et les légumineuses stimulent la production de sérotonine. Cette hormone favorise le sommeil et combat l’anxiété mais aussi les crampes et autres douleurs musculaires… On en trouve dans le riz complet, haricots, lentilles.
Le chou, les épinards, l’oseille par exemple favorisent la dopamine. Il s’agit d’un neurotransmetteur, proche de l’adrénaline qui influe sur la sensation de plaisir.
Manger sainement, équilibré (aliments de saisons non transformés) reste un conseil fort répandu mais peu appliqué car cela nécessite trop d’efforts et de modifier des habitudes fortement ancrées. En effet, les produits de la grande distribution restent majoritairement transformés.
Mais le jeu en vaut largement la chandelle. Je peux en témoigner.
13. Prévoir quelque chose qui nous fait plaisir dans la journée
Le chemin du désir est pavé d’émotions. La perspective de passer un bon moment à court terme va illuminer chaque précédent, y compris s’ils ne sont pas très agréable.
Identifier quelques moments passés (à travers votre journal intime par exemple). Choisissez-en un. Ce peut-être une promenade dans la forêt, aller au cinéma, prendre un café avec un ami… Et programmez-le, pour le faire dans la journée.
14. Passer une bonne nuit de sommeil
Combien de fois ne me suis pas réveillé changé après avoir passé une bonne nuit de sommeil. “La nuit porte conseille”. Le cerveau a besoin de ces périodes d’assimilation et de reconstruction. Et l’effet immédiat agit sur le moral.
Le soir en se couchant, tout va mal. Et le lendemain comme par magie, tout s’arrange. Les faits n’ont pas changé, c’est juste notre manière de les percevoir qui a évolué.
Le sommeil joue un rôle sur la dépression. Le manque de sommeil diminue la concentration et donc nos capacités de discernement.
A la longue, les effets cumulés amenuisent nos capacités à nous rendre compte si l’on est heureux ou pas. Et surtout diminue nos chances de le devenir.
Mal dormir est aussi le symptôme d’un mal être, de problèmes profonds. Nous n’avons pas ici la prétention de les résoudre, et certains nécessitent l’accompagnement d’un professionnel de santé. En revanche, voici quelques pratiques que vous pouvez essayer :
- Eviter le fléau des écrans qui stimulent votre attention. Coupez 2h avant votre objectif d’endormissement tout contact avec eux. Nous ne sommes pas tous égaux sur ce point, essayez des durées d’abstinence différentes pour trouver celle qui vous convient
- Trouver le meilleur horaire pour correspondre à votre cycle de sommeil, ainsi que la meilleure heure de réveil. Mesurer votre capacité de concentration pour trouver cette durée optimale (en écrivant le journal intime par exemple)
La régularité du coucher a également un effet bénéfique à long terme. - Essayez de dormir dans le noir complet. Je n’y croyais pas, mais cela a vraiment eu des effets sur la qualité de mon sommeil.
- La petite tisane nuit calme 🙂
Là, il n’y pas de recette universelle. Il faut juste comprendre que si l’on n’a pas encore trouver l’équilibre dans ce sommeil qui est tellement important, essayer de nouvelles pratiques régulièrement et mesurer ses résultats, en vaut largement la chandelle.
15. Faire l’amour
On ne compte plus les études qui montrent un lien direct entre bonheur et sexualité. Alors, faire l’amour pour… être heureux ?
Certes, le taux d’endorphines augmente après l’amour ce qui provoque un bien-être.
Cependant, ces études n’ont pas vraiment montré si c’est faire l’amour qui rend heureux ou si c’est l’inverse.
Une étude de mars 2017, menée par des psychologues suisses et canadiens, publiée dans Personality and social psychology bulletin, va un plus loin. Ils montrent en effet que plus que l’acte sexuel, c’est la démonstration affective qui porte le bonheur.
Ce serait donc les câlins plus que l’acte sexuel qui favorise le bonheur.
Ils montrent également que faire l’amour est associé avec une vision plus positive de la journée, et avec des gestes plus affectifs.
Donc, faites l’amour ! Et si vous n’avez pas l’occasion de le faire, ne négligez pas les démonstrations affectives. (dans le respect de l’autre, il va sans dire)
C. Social
16. Appeler un ami que l’on n’a pas vu depuis longtemps
Nous avons tous eu l’impression de négliger une amitié, et qu’avec le temps et la distance, nous ne voyons plus un ami, avec qui pourtant, nous partagions beaucoup.
J’ai eu la surprise de retrouver des amis après 20 ans, et avec toujours le même plaisir.
Les gens changent. Pourtant, nous conservons cette nature profonde qui nous avait rapprochés. Nous avions tissé des liens, peut-être à travers le don (voir plus bas).
Echanger quelques mots, prendre rendez-vous, passer quelques moments ensemble, pour raviver cette amitié, et la relancer pour de nouvelles aventures.
17. Appliquer le don
Nous appliquons la mécanique du don sans nous rendre compte que c’est par elle que nous tissons les liens les plus forts avec les autres.
Liens sur lesquels nous pouvons nous construire. Je vous renvoie sur l’article “Le don, pour des rencontres qui durent”.
Quand on parle du don, on pense qu’il se limite à “donner”. En fait, “donner” n’est qu’un des quatre moments du don : Demander – Donner – Recevoir – Rendre.
Dans cet article et dans l’interview de Jean-Edouard Grésy (Lien à venir), nous voyons en quoi le don nous met dans un état de bonheur. Encore, faut-il pour donner correctement et bénéficier de toute sa puissance, avoir conscience de ces 4 moments.
18. Dire à un de ses amis ce que l’on trouve de génial en lui et combien on est heureux d’être un de ses proches
Voici une action dérivée du don. Mais loin l’idée de faire des compliments non justifiés, car mentir ne procure pas de bonheur, au contraire.
Faire des compliments sincères et dire que l’on est bien (si on l’est effectivement) avec des personnes créent les conditions de moments heureux et resserrent les liens entre individus.
On a du mal à dire ce que l’on pense des autres, et bizarrement, on pense à ce qui ne fonctionne pas, plutôt qu’exprimer ce qui nous apporte du plaisir, du bonheur, et nous rend heureux.
Ne pas hésiter à dire que ce que l’on trouve véritablement formidable chez les autres, et qu’on les aime. Montrer un geste d’affection.
19. Parler avec un inconnu
J’habite à Paris, et comme tout bon parisien, dans les transports, je fais bien attention à ne pas provoquer mon voisin, de peur de recevoir une volée de bois verts. Ce comportement est malheureusement la résultante d’une mauvaise expérience.
En fait, tout cela n’est que statistique. Vue la concentration de personnes que l’on croise, par rapport au temps, on a plus de chance qu’en une année, une friction ou une agression se produise.
Par exemple, si on a 0,1% (chiffre fictif) de chance de faire une mauvaise rencontre, comme on croise ou côtoie des centaines de personnes par jour dans les transport. La chance que quelque chose se passe mal augmente, par rapport à quelqu’un qui ne voit que 100 personnes dans le mois.
Mais, si tout le monde se renferme, on diminue la communication qui peut faire diminuer l’agressivité entre personnes.
Inversement, je suis toujours frappé de la capacité de mes beaux-parents, qui vivent en Lorraine, lorsqu’ils nous rendent visite, de créer les sourires autour d’eux. Comme tout est nouveau et qu’ils sont heureux d’être là, ils n’hésitent pas à échanger un sourire, quelques paroles, voire engagent la conversation. Ils créent les conditions d’échange, et je suis toujours surpris du comportement des autres, presque reconnaissants de ne pas suivre le comportement des autochtones.
Sourire aux inconnus, avec respect, échanger quelques mots, voire engager une conversation, voilà quelques gestes dont on oublie ou sous-estime trop souvent les conséquences.
20. Rendre un service à son voisin, proposer son aide
“De notre rencontre est née la solution”, voici le petit mot que je reçus de notre voisine de palier.
Les touches de son pavé numérique ne répondait plus et elle était toute désemparée. Je l’avais juste croisé dans la rue. Elle m’a indiqué son petit problème. Je lui ai juste dit qu’elle avait dû appuyer sur une touche qui l’avait désactivé. Bingo, c’était çà.
Cela n’a l’air de rien. Mais tout cela n’a été possible parce qu’un jour, elle m’avait demandé de l’aide (initiation du don) pour sa boîte mail. J’ai trouvé la solution. Elle m’a remercié, et a fait un petit cadeau à notre fille. Le processus du don s’est mis en route. (don équilibré et rendu). Ainsi, lors de notre rencontre, elle n’a pas hésité à me demander de l’aide.
En retour, ce petit mot m’a profondément touché. Il a illuminé ma journée.
21. Faire une fête improvisée.
Le temps est mesuré, les emplois du temps chargés. On prévoit parfois des mois à l’avance un dîner, un rendez-vous.
Les fêtes improvisées sont pourtant toujours les meilleures, peut-être parce que, si elles se produisent, c’est que tout le monde en a envie à l’instant T.
Comme rien n’est prévu, on se sent naturellement prêt à mettre la main à la pâte. Là encore, la mécanique du don est à l’oeuvre. On n’a pas le temps de se poser des questions, de retenir son élan… Et l’euphorie de la promesse de passer un bon moment stimule tout le groupe.
En conclusion : pour être heureux…
Cette liste d’activités n’est absolument pas exhaustive. Je la compléterai régulièrement au gré des expériences et découvertes.
Elle peut vous servir d’inspirations. Essayez 3 astuces, une mentale, une physique et une sociale. Et dites-nous si cela a changé quelque chose dans votre vie.
Nous aborderons prochainement d’autres thématiques, dont l’indépendance financière qui, pour beaucoup est le passage le plus problématique pour accéder au bonheur, à la liberté…
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Photos : makemedream.com